Les Grands Noms du Jazz

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Abdullah Ibrahim

pianiste [World-Jazz] [Post-Bop]

Abdullah Ibrahim (né le 09/11/1934 à Cape Town,Afrique du Sud), dabord connu sous le nom d'Adolph Johannes Brand, puis Dollar Brand, est un pianiste et compositeur sud-africain.

A l'image de sa ville de naissance, sa musique est ouverte à de nombreuses influences, de l'Afrique traditionnelle au Bop, en passant par le Gospel, le Swing, le Raga et la musique classique européenne.
Pour ce qui est du Jazz, on peut toutefois noter l'influence majeure des pianistes Thelonious Monk et Duke Ellington.

Abdullah Ibrahim commence les cours de piano à l'âge de sept ans et découvre le jazz en écoutant les disques amenés par les marins américains. En 1949, alors qu'il n'a que quinze ans, il devient pianiste de jazz professionnel.

En 1959 et 1960, il joue dans le célèbre groupe sud-africain "The Jazz Epistles", avant de partir en tournée européenne pour a comédie musicale "King Kong".

En 1962, alors qu'il joue à Zürich avec son groupe “The Dollar Brand Trio†(avec Johnny Gertze à la basse et Makaya Ntshoko à la batterie), il est remarqué par Duke Ellington. Celui-ci va alors permettre l'enregistrement d'un premier disque, "Duke Ellington presents The Dollar Brand Trio", au label Reprise Records.

La popularité du Dollar Brand Trio augmente les années suivantes, grâce à de nombreux passages à la radio, à la télévision et dans divers festivals européens. La première tournée aux Etats-Unis a lieu en 1965.

Au milieu des années 70, après avoir tourné dans le monde entier avec son groupe et en solo, Abdullah Ibrahim rentre vivre en Afrique de Sud. Cependant, le système politique est devenu particulièrement hostile à la communauté noire, et il doit retourner à New-York en 1976.

Orateur brillant et d'une grande piété, le pianiste projette ses états d'âmes dans sa musique, qui en vient sonne parfois comme une cérémonie incantatoire (ex: "Ishmael", "Mindif", "Whoza mtwana").

En 1990, l'Apartheid est enfin terminé et Ibrahim peut retrouver ses racines, partageant son temps entre Cape Town et New-York.

L'année 1997 marque le début d'une coopération avec le batteur Max Roach, et l'enregistrement de plusieurs duos.

En 1997-98, les compositions d'Abdullah Ibrahim sont reprises en orchestre symphonique. S'ensuivent les albums "African Suite" (1998) et "African Symphony" (2001), qui rencontrent tous deux un grands succès.

En mars 2000 parâit "Cape Town Revisited", sur lequel Abdullah Ibrahim est accompagné par le bassiste Marcus McLaurine, le batteur George Gray et le trompettiste sud africain Feya Faku.

Info Jazz  C'est à la fin des années 1960 qu'Adolph Johannes Brand change son nom pour Abdullah Ibrahim, suite à sa conversion à l'Islam.

En 1966 Abdullah Ibrahim remplace à plusieurs reprises Duke Ellington à la tête de son prestigieux Orchestre.

En 1988 Ibrahim signe la bande originale du film "Chocolat".


African Market Place, Abdullah Ibrahim
[album : A Celebration]

Partitions de Abdullah Ibrahim

Repères discographiques

- 1960: Jazz Epistle Verse 1
- 1963: The Dream
- 1965: Anatomy of a South African Village
- 1977: The Journey
- 1978: Anthem for the New Nations
- 1979: Echoes from Africa
- 1980: African Marketplace
- 1982: African Dawn
- 1983: Ekaya
- 1983: Zimbabwe
- 1985: Water From an Ancient Well
- 1988: Mindif
- 1989: Blues for a Hip King
- 1989: African River
- 1990: No Fear, No Die
- 1991: Mantra Mode
- 1993: Knysna Blue
- 1995: Yarona
- 1997: Cape Town Flowers
- 1999: African Suite
- 2001: Ekapa Lodumo
- 2002: African Magic

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