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Contrairement à ce que la traduction pourrait suggérer, il ne s'agit pas d'un livre "bidon" ni d'un livre "falsifié". En effet, le verbe "fake" peut également signifier "improviser".
Il s'agit donc d'un livre proposant des lead sheets, des partitions qui comportent, pour un standard de jazz, la ligne mélodique du thème et sa grille harmonique. La grille harmonique servant de support à l'improvisation, il est important qu'elle soit exacte et riche. La plupart de ces livres existent dans plusieurs tonalités afin de pouvoir être utilisés par les "instruments transpositeurs" (même si, dans l'absolu, un bon musicien sait "transposer à vue"). Pour la trompette, le saxophone soprano, le saxophone ténor et la clarinette, on utilise l'édition en "si bémol". Pour le saxophone alto et le saxophone baryton, l'édition en "mi bémol". Les autres musiciens (piano, guitare, trombone, etc.) utilisent l'édition en ut.
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Morceau, généralement de 32 mesures, joué sur tempo lent, voire très lent. Elle présente la particularité de se jouer en croches égales.
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Au piano, cela consiste à jouer, de la main gauche, les notes de basse sur le 1e et le 3e temps, et les accords sur les 2e et 4e temps de la mesure. À la guitare, cela consiste à marquer d'un accord chaque temps de la mesure en accentuant les 2e et 4e temps (type d'accompagnement très prisé dans le jazz manouche).
Par extension, on dit qu'un musicien (pianiste, guitariste,...) "fait la pompe" lorsqu'il accompagne un soliste en marquant bien le tempo.
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Abréviation de l'anglais combination, qui désigne un petit ensemble de jazz, composé de trois à neuf musiciens.
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Littéralement "enjambement", c'est un style de piano, où, sur un morceau à 4 temps, la main gauche joue des notes de basses sur le 1e et le 3e temps, et des accords sur les 2e et 4e temps, pendant que la main droite joue une ligne mélodique (thème ou improvisation). C'est une des caractéristiques essentielles du ragtime "moderne" des années 1920.
Parmi les pianistes spécialistes de ce style, on peut citer James P. Johnson, Luckey Roberts, Willie "The Lion" Smith, Art Tatum ou Fats Waller.
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Chant sans parole, utilisant des onomatopées pour improviser au même titre qu'un instrument.
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