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Instrument de musique à vent de la famille des saxhorns, sous-famille des cuivres inventée par Adolphe Sax. Son tube conique rend l'accès au registre aigu difficile mais permet une réponse rapide et surtout un son très doux et "rond". On retrouve cet instrument dans les brass-bands, harmonies, fanfares où il est utilisé pour ses qualités sonores dans le grave et le médium.
En jazz, il est souvent utilisé comme instrument soliste, mais rares sont les jazzmen qui n'utilisent que cet instrument.
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Littéralement "good spelle" ou "bonne parole", c'est une forme de chant religieux chrétien qui prend la suite des negro spirituals. Révolte musicale de la communauté afro-américaine contre le raciste environnant, il s'est développé en même temps que le jazz et le blues primitifs, au début du XXème siècle.
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Manière d'accompagner à la contrebasse consistant à jouer une note par temps. Cette manière de construire des accompagnements de basse "linéaires" est applicable à la guitare basse, au pédalier d'un orgue Hammond, à la main gauche du piano, etc.
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C'est la quarte augmentée de la tonalité principale du morceau. Agrémentée d'un effet d'ajustement vers l'aigu, elle donne une sonorité particulière caractéristique du blues. Très utilisée dans le jazz, elle a probablement pour origine la musique africaine dans laquelle le tempérament n'existait pas et fut probablement introduite au début du blues par les esclaves noirs américains.
Note typique du blues. La tierce qui voyage de la tierce mineure vers la tierce majeure (plus proche de la tierce mineure) ; la quinte tirant vers la quinte diminuée, et la 7e mineure tirant vers la 6e. L'instrumentiste tente d'imiter la complainte du chanteur.
xxx C'est également le nom d'un célèbre label de jazz.
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Courte interruption de la rythmique, sur une à quelques mesures, à la fin de l'exposé d'un thème (ou d'une section de thème), pour lancer un solo.
Court arrêt complet de la musique à un endroit précis du morceau pour laisser la place à un seul instrumentiste.
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En anglais, ce mot désigne le refrain d'un morceau. Les chansons de Broadway étaient composées d'un premier thème, le verse (une sorte d'"introduction") suivi d'un deuxième (souvent de 32 mesures de forme AA'BA ou ABA'C) considéré comme le "refrain du morceau", et qui est en fait la partie la plus connue. Les jazzmen ayant l'habitude de ne jouer et de n'improviser que sur ce "refrain", le terme est parfois employé comme synonyme de "thème".
Seuls quelques rares fake books (par exemple, le Vocal Real Book) contiennent les transcriptions intégrales des chansons de Broadway. Dans les autres, on ne trouve que cette partie, sur laquelle les jazzmen ont l'habitude d'improviser.
L'expression "prendre un chorus" signifie prendre un solo sur un thème, quelle que soit sa structure. Prendre deux chorus (ou plus), c'est improviser deux fois de suite (ou plus) sur la grille harmonique du thème. Exemple : au Newport Jazz Festival de 1956, le saxophoniste Paul Gonsalves entre dans l'histoire en jouant 27 chorus successifs sur Diminuendo And Crescendo In Blue (de Duke Ellington).
"Prendre un chorus" peut aussi vouloir dire prendre un solo, quelle que soit sa longueur (un thème, plusieurs fois le thème, une partie d'un thème, sur une "boucle modale", etc.). On utilise parfois le néologisme "chorusser" comme synonyme d'improviser. Par exemple, on dit d'un musicien qu'il "chorusse bien" s'il est bon improvisateur.
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